Journée de...

Les gens passaient comme des étourdies. Dans le chahut de gens se trouvaient une femme qui cherchait à se frayer un chemin. Faisant attention de ne pas trop déranger, elle essayait délicatement de poser sa main pour réussir à entrevoir une ouverture. On ne savait pas pourquoi la journée était si agité à la capitale, en faite, personne ne pourrait réellement le dire.

-Pardonné-moi?… pardon… je pourrais passer. Excusé-moi?

Elle ne parlait pas très fort, sa timidité étant toujours plus forte lorsqu’il y avait de plus en plus de gens autour d’elle. La femme se sentit étourdie, son corps chutant un peu sous la pression. Elle tomba le dos contre un homme qui la rattrapa et qui se mit à lui lancé quelque insulte.

 
- Tasse toé la garce…

Elle reprit rapidement ses esprits et se remise à marcher. C’est alors que le ciel, un peu incertain, gris et bleu à la fois, déversa un orage précipité. Tous semblait prendre place dans les lieux non loin d’où il était. La jeune femme est resta un moment sous la pluie à marcher, un sourire au visage. C’était un instant de douce tranquillité. Elle était maintenant seul sur la rue. Elle finit par se rendre à son endroit, celui quelle avait tant attendu depuis sont retour. Quand elle arriva devant la bibliothèque, elle posa sa main sur la porte. Un soupire de soulagement suivit d’un petit grelottement se fit sentir dans tout son corps. Hélas, la porte n’était pas ouverte et ne voudrait pas plus s’ouvrir dans le minute et heure qui suivit. Sous le pas de la porte, une planche de bois lui permis de ne pas se faire harcelé par la pluie. Elle s’assit par terre attendant que ce liquide arrête de tomber du ciel. Mais on voyait bien qu’elle grelottait.

Tout compte fait, elle se rendait bien compte que la journée n’était pas bonne pour cette sortie tant attendu.

Quiconque tentait de braver la foule en sens inverse aurait immédiatement signé son arrêt de mort. Les passants allaient et venaient, afin de satisfaire à leur curiosité. Certains se hâtaient vers la grande place, tandis que d'autres la quittaient de plus belle. Les plus terrifiés avaient même pris leurs jambes à leur coup, espérant fuir cette vision d'horreur.

Un homme remontait cependant cette marrée humaine jusqu'à sa source. Les gaillards les plus costaux lui libéraient le passage sans la moindre hésitation et les plus étourdis restaient mystérieusement hors de son chemin. La pluie avait cessé de tomber un moment, mais un parapluie trônait fièrement au dessus de la masse, noir prophète en ces temps sombres. Ses bottes, aussi ténébreuses que sa personne et d'un cuir à la parure d'ébène lançaient à l'occasion de la boue sur les autres passants. Il était vêtu d'une grande chemise blanche, enlacée d'un petit pardessus s'accordant parfaitement à la couleur de ses bottes. Sa longue chevelure poivre et sel était nouée en une queue de cheval et de petites lunettes rondes venaient coiffer son nez.

L'individu était somme toute d'un âge assez avancé. Des rides, creuses comme des vallées prenaient d'assaut son visage. On aurait pu jurer qu'une guerre de tranchée s'y livrait depuis belle lurette. Malgré sa vieillesses, son regard jetait froid dans le dos et sa détermination laissait les cœurs les plus fragiles terrifiés. L'homme sorti un papier de sa poche et passa un bon moment à passer en revue ce qui y était écrit. Il procédait point par point, s'attardant à chacune des choses listés dans ses notes manuscrites. Il regarda un moment à sa droite et ne trouvant pas ce qu'il cherchait, se rabattit sur sa gauche où son regard croisa enfin son dévolu: la bibliothèque.

Il s'avança au travers la foule qui s'écarta sur son passage. Toujours dans l'ombre de son parapluie, l'homme richement vêtu arrêta son avancée quand il aperçu les deux jeunes gens qui discutaient sur le seuil. Il se tenait debout, sans emmètre le moindre murmure,  à regarder la scène de manière tout à fait impassible, aucune émotion ne se lisait sur son visage.

Une ombre se projetait lentement sur elle, comme si quelqu'un était face à ses nuages gris. Elle leva lentement les yeux jusqu'à apercevoir un homme quelle avait déjà vu. Il lui tendait, de son beau sourire une écharpe qu'elle ne put refuser, face au froid qui la menaçait. Elle lui rendit alors un beau sourire sincère mais qui somme toute laissa transparaître de petite tâche rouge sur les joues. Ho! La gêne l'avait trahis encore une fois. Elle se leva lentement pour se mettre à la hauteur de l'homme.

-Merci pour.... pour... le bout de tissus 

Elle eut un certain malaise à dire sa phrase.

-Ici, et bien, j'ai un besoin d'en apprendre toujours plus. Je venais chercher des livres sur l'esprit d'un meneur, ceux qui dirige les troupes...

La jeune femme ramena la main à son visage, sur ses yeux bleu, frottant légèrement. Elle semblait retourné un peu le visage, timide à la conversation. Rapidement, elle poussa un son exagérer comme si elle voulait détourné la conversation.

-ET VOUS... he.... et vous, pourquoi venir ici?

C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'un homme c'était arrêté non loin d'eux. Pourquoi l'avait-elle remarquer. Nariam avait disons un esprit un peu parano vis à vis le danger et la mort. Elle scrutait souvent les alentours, les regardaient tel un espion, avec toute la subtilité et la grâce. La jeune femme avança d'un pas et trébucha en s'appuyant sur Zackary (message en Mp). 

-Pardon.. pardon, je suis maladroite...